Le 8 décembre 2016, l'Observatoire national de la vie étudiante (OVE) en France présentait les résultats de son enquête triennale, réalisée entre le 14 mars et le 23 mai 2016 auprès de 220 000 étudiants. 60 700 étudiants ont participé à l'enquête et les données issues du rapport de l'enquête Repères, sont basées sur l'exploitation du contenu de 46 340 questionnaires entièrement remplis. Voici quelques éléments extraits de deux documents publiés par l'OVE sur ces données.
Les faits saillants:
- Un rapport aux études qui s'améliore mais qui reste clivé selon les disciplines d'études et l'origine migratoire des étudiants.
- Une stabilité du budget étudiant avec un poids élevé des activités salariées.
- Le logement: un poste de dépense qui pèse toujours dans les budgets étudiants.
- Un état de santé jugé globalement satisfaisant mais des fragilités psychologiques croissantes.
Des statistiques:
- 22 ans est l'âge moyen des étudiants en France;
- 55% des étudiants descendants de parents immigrés se déclarent satisfaits ou très satisfaits de leurs études, contre 64% des étudiants sans ascendance migratoire;
- 4% des étudiants interrogés déclarent avoir des enfants;
- 13% des étudiants déclarent avoir interrompu leurs études pendant au moins un an après leur entrée dans l'enseignement supérieur;
- 61% des étudiants considèrent que le coût financier d'un séjour à l'étranger est l'un des principaux obstacle à la réalisation;
- 13% des étudiants se sentent pleinement intégrés à la vie de leur établissement;
- 11% des étudiants déclarent utiliser régulièrement des cours virtuels (MOOC) mis à la disposition par l'établissement;
- 74% des étudiants déclarent que les efforts personnels sont "très importants" pour réussir;
- 18% des étudiants qui exercent une activité rémunérée estiment qu'elle a un impact négatif sur leurs résultats d'études;
- 76% des étudiants se déclarent "satisfaits" ou "très satisfaits" de leur logement;
- 45% des étudiants estiment avoir assez d'argent pour couvrir leurs besoins mensuels;
- 13% des étudiants déclarent avoir déjà renoncé à voir un médecin pour des raisons financières.
Pour en savoir davantage: