Ce que la chercheure Katie Gunnell de l'University of British Columbia appelle le self-compassion pourrait bien être une approche d'intervention porteuse pour soutenir les étudiants de première année à l'université. Le self-compassion, qu'on pourrait traduire par l'autocompassion, se manifeste par divers comportements où une personne :
- doit demeurer bienveillante envers elle-même;
- n'est pas trop critique envers elle-même;
- peut reconnaître que l'erreur et l'échec sont humains et universels;
- adopte une attitude de pleine conscience (cultive le calme et vit le moment présent).
Les résultats de cette étude, qui sont issus d'un questionnaire proposé en début de session et 5 mois après le début des cours, ont pu démontrer que les étudiants qui adoptaient une attitude empreinte d'autocompassion présentaient moins de manifestations de stress, étaient plus enclins à l'engagement étudiant et étaient plus optimistes. Leur niveau de stress s'en trouvait également diminué et leur transition à l'université se faisait alors de façon plus harmonieuse et moins sujette aux stress liés aux changements et à l'adaptation dans un nouveau milieu.
Les chercheurs qui ont participé à cette étude souhaitent que ces résultats orientent les universités dans le développement d'ateliers et de campagnes de sensibilisation axés sur l'autocompassion.
Pour prendre connaissance de l'article sur le projet de recherche de Katie Gunnell
Diverses initiatives en cours dans les établissements universitaires québécois qui s'apparentent à ces notions d'auto-compassion: